Cette galerie contient des extraits de plusieurs fonds photographiques vernaculaires anciens, découverts lors de ventes ou de brocantes. La richesse de ces fonds est inestimable sur un plan à la fois historique et social. Beaucoup trop de fonds photographiques sont aujourd’hui inexplorés, mais surtout, plus grave encore, beaucoup sont détériorés, dispersés, fragmentés ou détruits !… c’est absolument dramatique. Car, hors l’attachement émotionnel des familles (que nous comprenons), ces fonds renferment des trésors indiscutables et pour l’instant inexplorés. Donc, préserver un fond dans sa globalité est aujourd’hui essentiel afin de permettre des recherches ultérieures plus exhaustives et plus riches. Car nous ne savons pas actuellement ce que permettront de découvrir demain ces images amassées en grand nombre dans des boites à chaussure. Et, c’est aussi une chance inestimable que d’avoir pendant plus de 170 ans recueilli dans nos sociétés en constantes évolution, à travers la photographie, tant d’éléments de la vie et de l’histoire de nos civilisations. Car maintenant, l’image photographique numérique est presque devenue inexistante en tant que support image engrangé dans des albums. Et quand elle existe, sa qualité et sa durée de vie risque d’être bien moindre que ce que nous avons connu en général jusqu’à la fin du vingtième siècle… Cela implique malheureusement une société sans mémoire !… Car, si les supports traditionnels (argentiques ou autres) restent généralement très fragiles face à l’usure du temps (cela dépend en réalité de beaucoup de facteurs…), ils nous ont tout de même légués presque deux siècles d’observations souvent très précises sur les coutumes, les techniques, les arts, et la vie en général… Nous avons donc là un apport que l’on peut déjà nommer comme étant « historique » !… Trente à cinquante ans sont au moins nécessaire pour avoir cette « vision historique » à travers un médium quel qu’il soit. Et, les fichiers numériques stockés sur supports divers (magnétiques, CD, DVD, etc) n’ont à ce jour que trois à quinze ou vingt ans maximum de durée de vie estimée. Ce qui est trop court pour espérer avoir cette « vision historique », qui permettrait demain de réaliser des recherches ou de prendre des décisions de restauration, comme cela a été le cas par exemple pour les films de Georges Méliès. Films qui ont été restaurés pour la célébration du centenaire de la création du cinéma en France en 1994… Si vous désirez participer à la conception et à la réalisation du projet du Musée du Conservatoire Photographique ou transmettre un don d’images photographiques anciennes (19 et 20è siècle) au Musée, contactez-nous. Envoyez un courriel et laissez vos coordonnées (Mail et/ou Tél.) ; Voir « Contact » : http://www.philippe-lavialle.com/contact.php
Pour davantage d’informations sur le Projet du Conservatoire, voir « Ecrits » : http://www.philippe-lavialle.com/lire.php?id=35
Voir également le texte de la galerie du Conservatoire N° 1.
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